Le bobsleigh des JO de 2026 à Cortina, c’est encore possible

Matteo Salvini, vice-premier ministre italien et ministre des Transports, a relancé l'idée de la construction d'une piste à Cortina d'Ampezzo pour accueillir les épreuves de bobsleigh, de luge et de skeleton des Jeux olympiques de 2026.

L'allié de la première ministre Giorgia Meloni, dans son gouvernement ultraconservateur, a fait cette proposition mardi soir lors du comité de pilotage des JO.

Une proposition d'autant plus surprenante que le ministère des Transports préparera une proposition qui ne coûtera pas un sou de plus aux Italiens, a indiqué le ministère à l'issue de cette réunion.

L'objectif est de présenter au plus tôt un projet, a poursuivi le ministère des Transports, avant de citer Matteo Salvini : On a déjà perdu trop de temps.

À un peu plus de deux ans de la cérémonie d'ouverture, les organisateurs n'ont toujours pas de piste pour les épreuves de bobsleigh, de luge et de skeleton.

L'idée de construire une nouvelle piste, qui figurait initialement dans le dossier de candidature, semblait pourtant abandonnée, car trop coûteuse et risquée si près de l'échéance.

Le comité organisateur a deux autres options : rénover la piste construite pour les Jeux de 2006 à Turin, à Cesana, inutilisée depuis 2015, ou délocaliser ces épreuves sur une piste déjà en service à l'étranger, scénario qui a les faveurs du Comité international olympique (CIO), qui l'a répété mardi à l'issue de son sommet.

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C'est absurde, stupide et illogique de ne pas organiser les épreuves de bobsleigh en Italie, a réagi le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, autre poids lourd du gouvernement ultraconservateur de Giorgia Meloni.

Si ce n'est pas à Cortina, faisons-les à Cesana. L'important, c'est que cela n'ait pas lieu hors d'Italie, a-t-il ajouté.

Le COJO a indiqué, dans un communiqué, qu'il attendait de recevoir les projets (de Cortina et de Cesana) afin de mener une phase de vérification avec le CIO et les fédérations internationales concernées.

Il a toutefois indiqué pour la première fois dans ce communiqué que la date limite pour définir la voie à suivre est fixée à janvier 2024, en accord avec le CIO.

Enfin, il a précisé qu'il avait contacté les comités olympiques américain, allemand, autrichien et suisse pour obtenir les informations sur les pistes en service dans leurs pays si l'option de délocaliser ces épreuves à l'étranger, inédite dans l'histoire des Jeux d'hiver, était finalement retenue.