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Des milliers d’hectares traités contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette

Des arbres ravagés par des insectes.
Des sapins ravagés par la tordeuse des bourgeons de l'épinette, au Témiscamingue.PHOTO : Radio-Canada / Lise Millette
Publié le 9 mai 2024

Les équipes de la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies (SOPFIM) seront déployées cet été dans trois bases d'opération en Abitibi-Témiscamingue, soit à Amos, Val-d'Or et Lebel-sur-Quévillon.

Environ une quarantaine d'employés et 45 avions vont être disponibles pour le programme de traitement de 105 000 hectares contre la tordeuse des bourgeons de l’épinette (TBE) dans la région.

Selon les données du ministère des Ressources naturelles et des Forêts, près de 3 millions d’hectares de forêts sont touchés par la TBE en Abitibi-Témiscamingue.

Le directeur général de la Société de protection des forêts contre les insectes et les maladies, Éric Lacroix, rappelle que la tordeuse des bourgeons de l'épinette est un insecte indigène au Québec et au Canada, une épidémie, un phénomène naturel qui revient tous les 30 à 35 ans. On a eu le début de la nouvelle épidémie depuis environ 2006 et ça a commencé sur la Côte-Nord. Il faut se rappeler que la TBF est l’insecte ravageur forestier qui fait le plus de dommages en Amérique du Nord et il a toujours été présent sur notre territoire.

« La région de l'Abitibi-Témiscamingue avec ses 3 millions d'hectares qui sont impactés par la tordeuse, c'est vraiment la région administrative qui est la plus touchée au Québec. Il y a de la défoliation causée par l'insecte qui est sévère, modérée ou légère. »

— Une citation de  Éric Lacroix

Il précise que la SOPFIM traite seulement 5 % des 10,5 millions d'hectares touchés dans la province parce qu'elle n'a pas toutes les ressources pour intervenir partout où la tordeuse est détectée.

Il y a des aires admissibles à la protection qui doivent répondre à certains critères, souvent ça va être des aires qui vont être à haute valeur pour l’industrie forestière, des superficies de forêt qui vont être éventuellement récoltées par l'industrie, c'est un des critères, a-t-il précisé, ajoutant que l’âge de la forêt et sa composition sont aussi à considérer.

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