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Des locaux mieux adaptés à l’intervention en criminologie au campus d’Amos

Devant: la directrice du campus Amélie Brouillard, l'enseignante et coordonnatrice Nathalie Desjardins, la directrice adjointe aux études Caroline Rioux et le directeur général Sylvain Blais. Derrière: Les enseignantes Marie-Élaine Gauthier et Geneviève Paquin, ainsi que les élèves Clara Dufour et Nathan Gingras.

Devant: la directrice du campus Amélie Brouillard, l'enseignante et coordonnatrice Nathalie Desjardins, la directrice adjointe aux études Caroline Rioux et le directeur général Sylvain Blais. Derrière: Les enseignantes Marie-Élaine Gauthier et Geneviève Paquin, ainsi que les élèves Clara Dufour et Nathan Gingras.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Le Cégep de l’Abitibi-Témiscamingue a inauguré jeudi les nouveaux locaux pour son programme de Techniques d’intervention en criminologie à son campus d’Amos.

Ces espaces sont mieux adaptés aux besoins de ce programme qui a subi une refonte majeure en 2023.

Les nouveaux locaux offrent une grande classe moderne aux élèves. Elle est adjacente à deux salles avec isolation acoustique et miroirs sans tain. Ces salles servent à faire des simulations.

Élèves et enseignants peuvent les observer discrètement à partir de la classe.

La directrice Amélie Brouillard et l'enseignante Marie-Élaine Gauthier ont démontré comment pouvait être utilisée l'une des deux salles sans tain, qui permet à un groupe d'observer une simulation.

La directrice Amélie Brouillard et l'enseignante Marie-Élaine Gauthier ont démontré comment pouvait être utilisée l'une des deux salles avec miroirs sans tain, qui permet à un groupe d'observer une simulation.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Les nouveaux locaux permettent à l’étudiant de vivre des simulations. On peut les mettre dans des situations où ils ont à intervenir. Du même coup, pédagogiquement, les autres étudiants peuvent observer. Ça permet aussi à l’enseignant de faire des rétroactions dans l’immédiat. C’est vraiment une valeur ajoutée, affirme l’enseignante Marie-Élaine Gauthier.

Un rôle stratégique

L’année collégiale qui s’achève marque le déploiement de la première cohorte de 21 élèves de ce programme technique qui a été revu pour mieux répondre aux besoins.

Ces élèves côtoient ceux de la 2e et de la 3e année de l’ancien programme Techniques d’intervention en délinquance. Seulement huit cégeps offrent cette formation au Québec.

Ce programme joue un rôle stratégique pour nous. C’est sûr que pour la communauté, il y a un centre de détention tout près, mais ça nous amène également des étudiants de partout au Québec. Ça représente 25 % de notre population étudiante pour le campus. Et c‘est un programme qui s’offre uniquement au campus d’Amos, explique la directrice Amélie Brouillard.

La directrice du campus d'Amos du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, Amélie Brouillard, dans l'une des salles de simulation.

La directrice du campus d'Amos du Cégep de l'Abitibi-Témiscamingue, Amélie Brouillard, dans l'une des salles de simulation.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Partir de Mont-Laurier

Clara Dufour est partie de Mont-Laurier pour suivre la formation à Amos. 

D’un point de vue personnel, ça me permet d’être plus indépendante parce que j’habite en résidence. Et comme j’ai accès à une bourse, je suis capable de payer la plupart de mes dépenses. Ça me permet aussi de me découvrir plus, estime celle qui termine sa première année d’études.

Elle a choisi cette technique avec l’intention de poursuivre ensuite à l’université au baccalauréat, à la maîtrise et possiblement au doctorat.

J’ai découvert que c’était plus le domaine de la psychologie qui m’intéressait que la criminologie. C’est ce qui m’allume le plus dans mon programme en ce moment. Et ça me confirme que la relation d’aide, je suis bien là-dedans, souligne Clara Dufour.

Les élèves Clara Dufour et Nathan Gingras ont été invités à témoigner de leur expérience alors qu'ils terminent la première année de leur formation de trois ans.

Les élèves Clara Dufour et Nathan Gingras ont été invités à témoigner de leur expérience alors qu'ils terminent la première année de leur formation de trois ans.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Heureux de son choix

Nathan Gingras, de Val-d’Or, est très heureux de son choix. Il se sent exactement dans le bon programme. Le cours de criminologie des jeunes en difficulté l’interpelle particulièrement. 

Je n’avais aucun intérêt à aller dans les sciences humaines. Les cours m’intéressaient plus ou moins. C'est sûr qu'en venant dans une technique, les cours sont beaucoup plus ciblés sur un domaine et c’est la relation d'aide qui m'intéresse. La criminologie aussi. C’est comme le parfait mélange des deux, confie celui qui souhaite aussi poursuivre ses études à l’université.

Un programme revu et bonifié

Le programme Techniques d’intervention en délinquance est offert à Amos depuis 2009, ayant succédé à l’attestation d’études collégiales d’intervention en milieu carcéral. Depuis 2012, il a diplômé 161 élèves. Le programme a été revu et bonifié l’an dernier pour devenir Techniques d’intervention en criminologie.

On accorde davantage d’importance aux notions propres à la criminologie. Il y a un cours exclusif à la victimologie. Avec toute la complexification des besoins, on a vu qu’il fallait des ajouts au niveau des problématiques de santé mentale. Tout le volet prévention dans le but de limiter les risques de comportements délinquants ou du moins diminuer leurs impacts sont au cœur du programme, décrit Marie-Élaine Gauthier.

L'enseignante Marie-Élaine Gauthier estime que les nouveaux locaux apportent une valeur ajoutée à la formation et facilite le travail des enseignants.

L'enseignante Marie-Élaine Gauthier estime que les nouveaux locaux apportent une valeur ajoutée à la formation et facilite le travail des enseignants.

Photo : Radio-Canada / Martin Guindon

Une attention particulière a aussi été apportée à tout l’apprentissage en milieu de travail, avec quatre stages totalisant 690 heures à compter de la deuxième année du programme.

L'augmentation du nombre d'heures en stage se veut parce qu'on veut inviter l'étudiant à développer ses compétences dans des situations authentiques. On veut aussi favoriser la transition entre les notions théoriques et les notions pratiques. Les stages permettent vraiment à l'étudiant d'actualiser ses compétences dans un milieu pratique, précise Marie-Élaine Gauthier.

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