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Une nouvelle station de nettoyage d’embarcations au Lac Matchi-Manitou

Une station de lavage de bateau dans une pourvoirie.

Une nouvelle station de lavage de bateau est installée à la pourvoirie du Lac Matchi-Manitou.

Photo : Radio-Canada / Athéna Couture

  • Athéna Couture

Une station de nettoyage d’embarcations nautiques est maintenant disponible à la pourvoirie du Lac Matchi-Manitou.

Ça va nous donner un bon coup de pouce pour le nettoyage des embarcations et ça va sensibiliser les gens à se dire que c’est important de bien laver les embarcations pour pouvoir protéger nos plans d’eau, affirme la co-propriétaire de la pourvoirie du Lac Matchi-Manitou, Manon Bernard.

Stéphane Hébert et Manon Bernard, propriétaires de la pourvoirie du Lac Matchi-Manitou.

Stéphane Hébert et Manon Bernard, propriétaires de la pourvoirie du Lac Matchi-Manitou.

Photo : Radio-Canada / Athéna Couture

Cette année, ce sont 5 stations qui seront installées dans la région. Ça fait partie d'un gros projet qui vise à installer à terme au moins 15 stations de lavage sur le territoire de l’Abitibi-Témiscamingue, indique la directrice générale du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue, Bianca Bédard. 

Ces stations de décontamination visent à empêcher les espèces aquatiques exotiques envahissantes de contaminer les plans d'eau. 

La seule façon d’éviter leur introduction, c’est par la prévention et le nettoyage des embarcations, explique, Bianca Bédard. 

Une fois qu’une espèce aquatique exotique envahissante s’introduit dans un plan d’eau, il n’y a pratiquement aucun moyen de l’éradiquer. On se bat contre des choses assez petites, le cladocère épineux fait moins d’un centimètre et est transparent, c’est donc invisible à voir à l'œil nu, affirme Bianca Bédard en ajoutant que c’est la plus grande menace. 

La directrice générale du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue, Bianca Bédard.

La directrice générale du Conseil régional de l’environnement de l’Abitibi-Témiscamingue, Bianca Bédard.

Photo : Radio-Canada / Athéna Couture

Pour éviter l’introduction de ces espèces dans les plans d’eau de la région, toutes les composantes des embarcations qui ont été en contact avec l’eau doivent être nettoyées. 

En ce moment, on est relativement épargné par les espèces aquatiques exotiques envahissantes, mentionne Bianca Bédard. Seulement une dizaine de lacs dans la région sont touchés. 

Présentement, le myriophylle à épis touche seulement le secteur de Rouyn-Noranda et que le cladocère épineux, lui, touche le lac Témiscamingue et le lac Raven, indique-t-elle.

  • Athéna Couture

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