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Un autre rassemblement propalestinien dans une université canadienne

Des pancartes érigées devant l'Université de Windsor.

Des manifestants propalestiniens à l'Université de Windsor.

Photo : Radio-Canada / Jennifer La Grassa

Un rassemblement propalestinien baptisé « zone de Libération » a été installé jeudi à l’Université de Windsor. Une vingtaine d’étudiants portant le keffieh se sont rassemblés à partir de midi.

Selon les organisateurs, le mouvement se joint aux autres universités à travers le pays pour exiger à l’Université la rupture de tout lien avec Israël en raison de la guerre entre le Hamas et Israël.

Une douzaine de manifestants ont érigé une tente et des tapis sur le gazon.

Des manifestants se sont installés sur le gazon de l'Université de Windsor jeudi midi.

Photo : Radio-Canada / Chris Ensing

Nous sommes ici parce qu’il n’y a plus d’universités à Gaza et que notre éducation finance activement plus de 900 M$ dans des armes israéliennes et maintient en vie l’occupation israélienne, allègue Jana Alrifai, une organisatrice du rassemblement.

Selon Jana Alrifai, les étudiants demandent à l’Université de Windsor, entre autres, de rompre tous les liens avec des entités israéliennes. Elle demande aussi au gouvernement du Canada de mettre fin immédiatement à tous les contrats militaires avec Israël.

Jana Alrifai portant un keffieh.

L'organisatrice du campement propalestinien à l'Université de Windsor, Jana Alrifai.

Photo : Radio-Canada / Gabriel Nikundana

Quelques professeurs faisaient partie des manifestants en guise de soutien. Selon Vasanthi Venkatest, professeure associée à la faculté de droit de l’Université de Windsor, sa présence et celle de ses collègues visent à soutenir les étudiants dans cet espace qu’ils ont créé.

Ils veulent contraindre également l’Université de Windsor à écouter ses professeurs et ses étudiants, à se désengager des entreprises complices du génocide et de l’occupation des territoires palestiniens, explique la professeure Venkatest.

De son côté Margaret Villamizar, membre de la Coalition pour la paix de Windsor, est déterminée à rester auprès des manifestants aussi longtemps qu’elle pourra.

Je suis ici pour appuyer cette cause juste du peuple palestinien, dit-elle.

Ils ont installé une tente et exposé des livres et journaux propalestiniens. Selon Jana Alrifai, le campement érigé à l’intérieur de l’Université dès la mi-journée prend fin vers 20 h.

Deux voitures de police stationnées à distance des manifestants.

Des autopatrouilles surveillent à distance le rassemblement pacifique à l'Université de Windsor.

Photo : Radio-Canada / Chris Ensing

L’Université de Windsor a, de son côté, affirmé dans un courriel qu’elle est au courant d’une manifestation pacifique sur le campus et s’efforce d'assurer le bien-être, l’apprentissage et la sécurité.

Elle encourage également toute la communauté universitaire à interagir avec respect et empathie à tout moment.

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