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Commonwealth Plywood fermera son usine à Belleterre pour au moins 6 mois

La cours de l'usine de bois de Belleterre.

L'usine Commonwealth Plywood de Belleterre ferme ses portes pour au moins 6 mois.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Perron

L'usine de Commonwealth Plywood à Belleterre cessera ses activités pour une durée indéterminée à partir du 24 mai.

Les employés ont reçu une lettre de licenciement collectif, ce qui indique que la fermeture sera au moins de 6 mois. Une trentaine d’employés sont touchés.

Je calculais ça. Ça donne 11 % de ma population, ce que je trouve assez gros, surtout quand on n'a pas d'autres industries, raconte le maire de Belleterre, Bruno Boyer, qui est aussi directeur des opérations chez Commonwealth Plywood.

Selon lui, la baisse des ventes dans l'industrie de la construction explique cet arrêt des activités à l'usine, qui se spécialise dans le plaquage.

Le bureau municipal de Belleterre.

Le bureau municipal de Belleterre

Photo : Radio-Canada / Jean-François Perron

C’est un choc, mais on est habitués de fermer trois ou quatre mois par année parce que, comme c’est lié au plaquage, le marché devient saturé. Vu la crise économique, je pense qu’on commence à s’en ressentir pas mal, explique Bruno Boyer, qui rappelle que l’usine a été fermée pendant 14 et 18 mois au plus fort de la crise forestière entre 2007 et 2010. 

C’est un peu inquiétant, on est un peu loin de tout et on est [une ville] mono-industrielle, alors trouver un nouvel emploi tout près de Belleterre à court terme, ce n’est pas évident.

Une troisième fermeture en quelques semaines

Il s’agit d’une autre mauvaise nouvelle pour le secteur forestier du Témiscamingue, après les annonces de fermetures temporaires à Béarn et à Témiscaming.

La situation inquiète la MRC de Témiscamingue, qui a tenu une rencontre d’urgence mercredi après-midi.

Notre première rencontre, ça va être : qu’est-ce qu’on fait pour accompagner les communautés? Mais aussi, de quoi on a besoin pour soutenir nos industries? C’est la première rencontre qu’on tient à ce sujet-là , et ce n’est sûrement pas la dernière, soutient la préfète Claire Bolduc.

Claire Bolduc regarde le journaliste qui lui pose des questions.

Claire Bolduc, préfète de la MRC de Témiscamingue (Photo d'archives)

Photo : Radio-Canada / Jessica Gélinas

Le maire de Belleterre, qui a participé à cette rencontre, croit qu’il faut surtout préserver les services de proximité.

La crise forestière ne touche pas juste les emplois directs; ça touche les indirects aussi. Quand on parle d’indirects, on parle de services de proximité. C’est une de nos craintes parce que les services de proximité, une fois qu’ils ferment, c’est rare qu’ils rouvrent, ajoute-t-il.

Les représentants de la MRC de Témiscamingue souhaitent discuter avec les élus de Québec pour trouver des pistes de solutions.

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