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André 3000 et Hiatus Kaiyote parmi les têtes d’affiche du Festival de jazz de Montréal

L'artiste tient une flûte qui ressemble à un sabre laser.

André 3000 partage sa nouvelle passion pour la flûte sur «New Blue Sun».

Photo : Page Instagram d'André 3000

André 3000, Norah Jones et Laufey seront en vedette à la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts tandis que Hiatus Kaiyote, Robert Glasper et Orville Peck mettront les pieds sur la scène principale extérieure du 44e Festival international de jazz de Montréal (FIJM), du 27 juin au 6 juillet prochains.

C’est un travail de longue haleine, avoue le directeur de la programmation, Maurin Auxéméry. Ce sont plus de 350 spectacles, majoritairement gratuits, qui se dérouleront au cœur de Montréal dans le cadre de l’événement.

Le programmateur se réjouit d’avoir pu mettre la main sur la formation australienne Hiatus Kaiyote, qui ouvrira le bal le 27 juin. On a tous un groupe qu’on veut programmer depuis plusieurs années et ça ne marche jamais, dit-il, encore étonné d’avoir réussi à obtenir un oui de ce groupe qui mêle R'n'B, funk et jazz.

Le groupe sort un nouvel album et on lui offre un spot incroyable, devant des dizaines de milliers de personnes qui pourront le voir gratuitement, renchérit-il.

André 3000, moitié du groupe Outkast, n’avait pas prévu de tournée près de la métropole québécoise, mais a également changé ses plans pour mettre Montréal sur son itinéraire, le 30 juin. Sur son album paru en novembre dernier, il troque la voix contrela flûte et offre des ambiances apaisantes et originales.

Des artistes à découvrir avant tout le monde

Le FIJM s'enthousiasme devant les nombreux artistes plus champ gauche qui seront présents cette année. On a passé beaucoup d’heures à chercher la musique, soutient Maurin Auxéméry. Il y a de gros canons, comme Pink Martini et Norah Jones, mais un nombre incalculable de découvertes à faire… Des noms qu'on reverra dans les prochaines années, qui vont devenir gros.

Assise au piano, Norah Jones sourit à la foule.

Norah Jones sera de retour à la salle Wilfrid-Pelletier le 2 juillet.

Photo : Associated Press / Al Wagner

Certains spectacles avaient été confirmés avant la grande annonce de mardi, dont la soirée qui rendra hommage à Jean-Marc Vallée et à son amour de la musique.

Place au jazz local

Le FIJM ouvre grand ses portes aux artistes locaux, dont Alexandra Stréliski, Elisapie, Geoffroy, Dominique Fils-Aimé, Apashe, Leif Vollebekk et Kid Koala.

Keyon Harrold présentera également son Trumpet Summit avec des invités spéciaux, dont le Québécois Rémi Cormier, histoire de susciter des rencontres entre les artistes d’ici et d’ailleurs.

Après les embuches et les cris du cœur lancés cet hiver en ce qui a trait à la pérennité des festivals montréalais, Maurin Auxéméry est une fois de plus prêt à prendre le taureau par les cornes.

Je pense que le FIJM appartient à tout le monde. C’est une institution qui est là depuis 44 ans, soutient-il. Les gens viennent dans un espace de partage. On reçoit l'équivalent de la population montréalaise, sur le site, chaque année. On a un modèle qui n’est pas évident avec la gratuité. On a besoin que les gens continuent de participer au festival, qu'ils l'entretiennent.

Toute la programmation du FIJM est disponible en ligne. (Nouvelle fenêtre)

Avec les informations de Catherine Richer, chroniqueuse culturelle à l'émission Le 15-18

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